mardi 22 avril 2014

Le projet EVS : une aventure de partenariat



L'Espace de Vie Sociale (E.V.S.) voulu et soutenu par la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) est une aventure coopérative proposée au  Réseau d'Échanges Réciproques de Savoirs d'Évry-Centre-Essonne.

C'est une aventure de partenariats où toute personne est invitée à se regarder comme Ressource - en savoirs, en ignorances, en idées, en projets, en besoins, en défis, en disponibilités, en recherche de belles relations – pour toutes les autres.

C'est une aventure de partenariats où toute association est invitée de la même façon à se regarder comme Ressource pour toutes les autres.

C'est une aventure de partenariats où toutes les institutions (et les structures publiques organisées, comme un commerce, une médiathèque, un parc, une gare, un collège, une école, le Généthon, une école de musique, une université, …) sont aussi invitées à se regarder comme Ressources pour toutes les personnes singulières et pour toutes les associations, elles-mêmes aussi Ressources les unes pour les autres...

C'est une aventure où en échanges de nos offres et de nos demandes de nos savoirs, de nos ignorances, de nos projets, de nos manques, de nos idées, de nos belles relations, nous pouvons faire vivre notre quartier comme espace de convivialité, comme espace de solidarité, comme espace de responsabilité.

Chacun de nous est invité, en pratiques réciproques, à se faire solidaire, amical, responsable, dans la vie du quartier, dans l'espace que nous habitons ensemble.

C'est une proposition qui nous ressemble. C'est bien pourquoi nous en avons accueilli le projet !

Et c'est pourquoi nous nous sommes engagés dans cette aventure avec la CAF, où tous les Échanges de Savoirs du RÉRS d'Évry-Centre-Essonne sont attendus.

La commission communication

mardi 15 avril 2014

Lettre Agenda du 15 avril 2014

La Commission Communication du RERS Evry Centre Essonne crée une Lettre Agenda pour informer des événements et réunions du réseau.
Voici le premier numéro. Il attend vos commentaires.


jeudi 10 avril 2014

Le jardinage, un soin ? Oui, la preuve !


Une jardinière souhaite partager l'article ci dessous.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Apportez-nous vos témoignages, par vos commentaires. 
Et profitez de ce beau printemps !

Jardin sur ordonnance
Par Caroline Sallé - Le Figaro  06/06/2010
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2010/06/06/10253-psycho-jardin-sur-ordonnance

Chasser le stress et l'anxiété, atténuer la dépression grâce aux pouvoirs curateurs du jardinage et, plus largement, du contact avec la nature.

C'est devenu une lapalissade. On «déstresse» en jardinant au même titre que M. Jourdain faisait jadis de la prose sans le savoir, en s'exprimant. Tout le monde a pu un jour en faire l'expérience. Et les urbains cernés par le béton l'ont bien compris, qui investissent le moindre rebord de fenêtre pour y planter géraniums ou herbes aromatiques, quand ils ne créent pas carrément un potager d'intérieur ou des murs végétaux pour se «ressourcer» au salon. Il aura pourtant fallu attendre que la moitié de l'humanité soit coupée de la terre, dans des villes étouffoirs, pour arriver à cette conclusion : la nature est indispensable à notre bien-être. Mieux : les jardins ne sont plus seulement des lieux d'agrément dédiés au plaisir des sens, ils peuvent aussi soigner nos maux.

Plusieurs études le confirment d'ailleurs. En 1986 par exemple, deux scientifiques, Ulrich et Simons, ont ainsi démontré que la vue des plantes diminuait les symptômes physiologiques liés au stress : baisse de la tension musculaire et de la pression artérielle, rééquilibrage du rythme cardiaque… En 1982 déjà, un article publié dans la revue Science avait mis en évidence que des patients se remettaient plus rapidement après une opération, qu'ils consommaient moins d'analgésiques et se sentaient plus sereins si leur fenêtre donnait sur un paysage naturel.

Aux États-Unis, en Grande-Bretagne, au Canada ou encore au Japon, «utiliser des plantes et des activités de jardinage afin d'améliorer l'état physique et psychique» est devenue une «science» : l'hortithérapie. Employée pour soulager les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, les enfants autistes, hyperactifs ou anorexiques, elle atténue aussi les effets de la dépression, rassure les caractères inquiets.

Plus fort : des recherches laissent aussi penser que le jardinage pourrait en outre refréner les comportements agressifs. En Angleterre en tout cas, on y réfléchit sérieusement. D'ici à 2020, le ministre britannique de l'Éducation nationale envisage de réintroduire de grands espaces verts dans les écoles pour y dispenser des cours de jardinage susceptibles d'endiguer la violence des jeunes adolescents.

Encore balbutiantes en France, les expériences se multiplient néanmoins, grâce notamment à plusieurs associations telles "Jardins et santé" ou encore "Belles plantes". Preuve que l'intérêt existe, un premier symposium sur les jardins à but thérapeutique s'est déroulé en 2008 à Versailles et un second doit avoir lieu en octobre prochain. En mai dernier, la Société nationale d'horticulture française a organisé un colloque sur le thème «Jardins, environnement et santé». Et à la rentrée, le CHU de Nancy inaugurera un jardin thérapeutique pour les patients atteints d'Alzheimer.

La nature serait-elle devenue l'antidote idéal au mal-être de la vie moderne ? Peut-être. «Ce qui est sûr, c'est que le jardin est désormais moins un loisir qu'un réel besoin du citadin, analyse le paysagiste Pierre-Alexandre Risser. En à peine soixante ans, le monde s'est accéléré comme jamais. Tout va très vite, nous nous habillons et nous mangeons de la même manière toute l'année et la nature n'influe plus sur nos comportements. Mais, d'un strict point de vue physiologique, nous n'avons pas évolué. Au jardin, d'une certaine manière, notre horloge interne se réveille.»

En clair, s'octroyer une pause «verte» remet nos pendules biologiques à l'heure. Cultiver des plantes, les regarder pousser, se confronter à du vivant, c'est finalement reprendre contact avec une réalité plus douce, plus lente, moins schizophrénique que celle engendrée par les nouvelles technologies. Bref, plus adaptée à notre fonctionnement d'être humain. L'esprit se met à vagabonder et du coup, comme pour la méditation, le cerveau récupère. En 1973 déjà, le professeur de psychologie Stephen Kaplan suggérait que le jardinage, en exerçant une sorte de fascination, suscitait une «attention involontaire». « Les jardiniers sont tellement absorbés dans leur travail qu'ils n'ont pas à faire l'effort qu'exige l'attention volontaire, c'est donc pour eux une période de repos.»


En outre, dans une société de plus en plus désincarnée, où le corps est laissé de côté et l'esprit sursollicité, jardiner permet aussi de retrouver un ancrage. Planter, couper, arroser… Autant de vrais gestes qui nous «reconnectent» au concret, nous rappellent notre condition d'être incarné. Donc sensible. « Mettre les mains dans la terre est une forme de thérapie par le plaisir. Le jardin est un lieu où les sens s'épanouissent pleinement, alors qu'en ville, ils ont tendance à se rétracter, c'est un formidable terrain d'émotions», résume Chantal Colleu-Dumont, directrice du Festival international de Chaumont-sur-Loire, dont le thème cette année est justement le jardin «corps et âme». Désormais, le bonheur se cultive aussi au jardin.

mercredi 9 avril 2014

Animer un RERS, ça s'apprend ! c'est même une formation nécessairement permanente

Je reviens de l'Assemblée Générale du mouvement national des RERS (FORESCO) et je suis regonflée, remotivée, re... J'ai pris une bonne louche de potion magique pleine de rencontres, d'échanges (y compris sur les difficultés), d'émotions, de joies partagées.

Je pense, je sais, que l'on retrouve ce dynamisme dans les sessions de formation qu'organise FORESCO. Les différents modules de formation sont ouverts et accessibles à tous les échangeurs de savoirs. Et cela se passe à Évry : pratique, non ?
J'ai sélectionné pour vous la formation intitulée "Animer un RERS, ça s'apprend !"
La prochaine session a lieu les 19, 20 et 21 mai prochain : c'est juste le bon moment pour vous inscrire.


N'hésitez pas à aller consulter le site du mouvement pour connaitre le contenu des différentes formations proposées en cliquant sur le lien :
http://rers-asso.org/formations/f2014_calendrier.html


CT

vendredi 4 avril 2014

Parcours des Savoirs en octobre

Un grand Festival des Savoirs est prévu le Samedi 11 Octobre 2014 au niveau national. Ce jour-là, dans tous les Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs de France, tout un chacun (la bibliothécaire, le boulanger du quartier, le chercheur en laboratoire, l’éducateur sportif ….) est invité à faire des échanges dans la rue ou dans des lieux publics pour offrir ses savoirs à tous.

Pour organiser cette manifestation, le Réseau d’Evry Centre Essonne a besoin de chacune et chacun d’entre nous. Certains échanges ont d’ores et déjà été programmés lors de notre assemblée générale du 15 mars : atelier d’écriture, danses country, cuisine avec des algues, jeux, sports…. Plus il y aura d’offres différentes, plus de savoirs circuleront, plus la manifestation sera visible et plus le Réseau sera vivant.

Notre Réseau souhaite répartir les échanges dans toute l’agglomération d’Evry Centre Essonne et ainsi créer un Parcours de Savoirs sur Evry, Courcouronnes, Ris-Orangis. Une ligne de bus spéciale  permettra les déplacements d’un lieu à l’autre. Nous finirons par une grande fête avec un repas partagé.

Pour réussir, chacun de nous doit se mobiliser. Alors, on vous attend pour proposer une offre de savoir (à vous d’en choisir la nature, la durée, le nombre de demandeurs), pour aider à organiser cette manifestation, trouver des idées, des offreurs (professionnels ou non), donner un peu de temps le 11 octobre afin d’orienter les personnes et les informer sur le Réseau et la manifestation.

Pour obtenir plus de renseignements et pour venir s’impliquer dans ce magnifique projet, n’hésitez pas à prendre contact ou à venir à la prochaine réunion d’organisation prévue le mardi 29 avril à 18 h au Centre ville.


Le Réseau a besoin de chacun d’entre nous.